La douleur est la raison la plus fréquente pour laquelle les gens consultent en médecine conventionnelle aussi bien qu’en médecine alternative ou complémentaire. Et bien que ce soit une raison de consultation fréquente, trop souvent les résultats sont insatisfaisants. La physiologie et la biologie nous enseignent les modifications du système nerveux dans les cas de douleur chronique et même de douleur aiguë. La pharmacologie nous enseigne la façon dont les médicaments modifient ou bloquent les influx nerveux à l’origine de la sensation de douleur. Les spécialistes de la douleur ont tout un arsenal de techniques et de technologies permettant de déjouer ou de moduler les sensations douloureuses. Mais les approches de ‘dernier recours’ sont trop souvent utilisées et souvent n’arrivent pas à soulager complètement la douleur.
Pour les personnes qui souffrent, pour ceux chez qui la douleur occupe une place de premier rang dans leur vie et qui ne demandent qu’à être soulagés, comment s’orienter dans cette jungle qu’est celle des soins de santé où chacun a sa méthode prouvée? Y a-t-il une autre voie pour ces personnes?
La réponse est oui. Il y a beaucoup d’alternatives et de voies à explorer.
La première chose à savoir, c’est qu’il n’est pas suffisant de masquer la douleur, il faut aller à sa cause. Souvent, c’est là que ça se complique. Différentes personnes pratiquant différentes approches auront des explications variées et parfois contradictoires sur les causes et l’origine de la douleur. Le bon jugement de chacun est requis pour distinguer ce qui a du sens de ce qui n’en a pas. Quelle que soit l’approche que vous choisissez, questionnez le thérapeute sur les fondements de son approche et sur sa compréhension de celle-ci. Si ses explications ne vous semblent pas satisfaisantes ou convaincantes, songez à aller voir ailleurs.
La grande majorité des douleurs provient des muscles et de leurs fascias, et non des os, des disques ou des nerfs. Peu importe que la douleur se traduise par une sensation de brûlure, engourdissement, picotement, courbature, crampe, coup de couteau ou irradiation, l’origine en est plus souvent qu’autrement d’origine myo-fasciale (des muscles et leurs fascias). Une approche qui ne prendrait pas en considération l’origine de la douleur a peu de chance d’apporter un soulagement durable.
Également, une grande partie des facteurs qui entretiennent notre douleur vient de notre hygiène de vie, incluant notre alimentation. Il y a de nombreux aliments qui déclenchent ou entretiennent des mécanismes inflammatoires dans notre corps, et ces mécanismes peuvent se poursuivre de 3 à 4 semaines après l’exposition. Certains choix alimentaires peuvent également diminuer l’effet de certains médicaments ou thérapies. Il est important d’ajuster son alimentation afin de permettre à notre corps de se guérir le plus facilement et rapidement possible.
Le sommeil est également très important. C’est surtout pendant le sommeil que le corps se régénère. Le sommeil joue également sur l’humeur et la réaction au stress, deux facteurs qui influencent la modulation de la douleur. Le rôle des hormones est également important et l’équilibre hormonal joue un rôle essentiel dans le traitement de la douleur.
Un traitement complet et efficace de la douleur devrait considérer tous ces facteurs dans son approche. On prendra en considération la nutrition, les muscles et fascias, le sommeil et les habitudes de vie, l’environnement physique (et souvent l’environnement social/affectif), l’utilisation adéquate des médicaments et suppléments, le stress et les émotions et attitudes, ainsi que plusieurs autres facteurs pouvant influencer la douleur et la guérison.
La médecine chinoise offre une approche globale qui considère l’individu dans son ensemble ainsi que son environnement. En combinant l’acupuncture, le massage tuina et les herbes chinoises, nos acupuncteurs seront en mesure de vous aider dans votre processus de guérison et vous guider à travers toutes les étapes de votre démarche vers la santé.
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*Cet article est une adaptation d’un article de Hal Blatman, M.D.